De Ely, NV à Cedar City, UT.
Sur les traces de Friscomtl 2013
3 Étapes parcourues:
De Ely, NV à Baker, NV (22/05)
De Baker, NV à MIlford, UT (23/05)
De Milford, UT à Cedar City, UT (24/05)
Le soleil se lève et nous nous préparons à repartir.
Une géante bien matinale nous souhaite "Bonne route!".
Les montagnes nous attendent...
Et la longue, longue route aussi.
Prochaine étape: Baker.
Avant Baker, une route de 68 milles sans aucun service. En RT, ce n'est pas vraiment un problème mais en vélo, c'était tout autre chose! La route est faite de piémonts, de cols de montagnes et de vallées.
Voici qu'en levant les yeux, j'aperçois ceci. Incrédule! Je cris à Jean-Pierre "Mais c'est un portail en panaches!!". Nous sommes retournés sur nos pas (façon de parler...Jean-Pierre a reculé).
Incroyable! Tous ces panaches blanchis! Sans doute, des panaches ramassés car je crois que les chevreuils (ou élans?) perdent leurs bois chaque anné.
Même la clôture est ainsi ornée de bois en plus des silhouettes en métal taillé.
J'ai parfois du mal à attraper les avis de niveau des cols. Celui-ci a bien failli ne pas être là. Cela aurait été bien dommage car Jean-Pierre se rappelle très très bien cette montée, la "sacrément de passe!"
"À partir d'ici, je n'avais vraiment plus peur en regardant mes cartes. Je savais que c'était faisable. Mais, celle-là, je l'aurai dans la mémoire longtemps!"
Une si belle formation de nuages, je ne pouvais résister.
Nous approchons de Baker et de son Lectrolux Cafe, un citoyen bien responsable qui s'occupe fort bien de son environnement, comme le signale ce panneau.
Enfin! Baker!
Tous les services! Et 68 habitants!
Alors, voici la ville.
et le complexe constitué de l'hôtel et du restaurant dont Jean-Pierre nous avait entretenu sur son blog.
Le Lectrolux Cafe et sa décoration extérieure
et sa décoratoin intérieure...très éclectique.
Un des fameux aspirateurs...modifiés en oeuvre d'art.
Nous ne pouvons ne pas prendre un 2e déjeuner: sandwich aux oeufs pour lui et un smoothie, pour elle.
La chambre no1 pour le numéro 1!
Dans ce village minuscule, la créativité et la fantaisie semblent être assez répandues. C'est du moins, ce que nous avons pensé en voyant cette étrange gouttière. Le génie de l'artiste, c'est de faire qqc d'exceptionnel avec ce qu'il a sous la main...vraisemblablement, le propriétaire de la maison ne disposait que de coudes de tuyaux!
Et celui-ci, d'une porte seulement, venue directement du jardin de ma grand-mère, d'ailleurs. N'est-elle pas jolie ?
et celle-ci?
et cette dernière, tout en branches?
J'ai aussi touvé à Baker, cette photo aquarellable; d'ailleurs, j'ai déjà fait qqc de semblable.
Baker, c'est également la porte d'entrée pour le Great Basin National Park.
Au centre d'information pour le visiteur, on peut voir cette reconstitution d'un Bristelcone Pine, un des arbres qui peut vivre le plus longtemps au monde. Les conditions extrêmes de froid et de vent auxquelles il doit résister, le laisse petit, tordu et rabougri. Le plus vieil individu identifié avait plus de 5 000 ans. Cette reproduction permet aux visiteurs d'avoir une meilleure idée de ce phénomène, sans avoir à monter au Wheeler Peak (11 000 pieds).
Nous non plus, ne voulons pas monter si haut. Nous décidons cependant de nous offrir une randonnée de quelques centaines de pieds de dénivellation. Notre point de départ à 8 000 pieds d'altitude, Baker Creek Trailhead. Nous ferons la petite boucle en rouge.
D'abord, nous nous enregistrons en indiquant notre destination (nous inscrirons également notre retour)
Le sentier est bien indiqué...il suffit de suivre les fleurs.
La route monte tout autant que l'an dernier mais Jean-Pierre a échangé ses 2 roues pour 2 bâtons.
Le bonheur? Être suivie par un ruisseau chantant...
C'est le temps de la collation. L'enveloppe est gonflée (je le suis un peu moins...JP est TB!) = démonstration de la loi des gaz rares!
Nous chantons à tue-tête toutes les chansons de camp de notre répertoire de scout et guide marcheurs et la rivière nous fait écho.
Ici et là, des passerelles qui nous rassurent: nous sommes sur le bon chemin.
À un tournant, ça bouge devant moi! (J'ouvre la marche en montant). Une bête? Quelle bête?!
Non, un beau jeune homme qui racle le sentier. (Décidément, nous sommes sur le bon chemin!) un peu plus loin, le reste de l'équipe: 2 autres gars et 2 filles peinant sous le soleil à entretenir la piste. Les filles arborent de belles moustaches...de terre, ce que Jean-Pierre leur fait remarquer d'ailleurs "you have a nice moustache!" (Fou rire...) Avant d'ajouter (pour se faire pardonner): "Good Job!" Baratineur! tout juste de se plaindre de l'état des lieux...Mais bon! Les jeunes ont été contents. Ils méritaient bien ça.
Un sourire, joli coeur?
Nous faisons plusieurs essais de photos pour bien capter l'effet cascadant de cette eau joyeuse et glacée (nous y avons mis la main, seulement la main).
Un merveilleux 3 heures de randonnée, à monter, descendre et chanter, sous le soleil et sous le feuillage, entourés de montagnes extraordinaires.
Des fleurs nouvelles presque à chaque pas. Bonheur!
En route! Prochaine étape: Milford.
D'ici là, aucun service sur 84 milles. Il avait intérêt à se rendre, le Jean-Pierre! Surtout avec le vent extrême."Heureusement! Il faisait chaud!, se rappelle-il. Pas comme durant mon entraînement! Mon voyage à Ottawa, dans le vent, la neige, la pluie. Ça c'était vraiment dur. Plus que ce que je faisais ici"
Bye! Bye! Nevada! Nous entrons au Utah .
Loin devant nous, une large colonne de sable traverse la route.
Nous sommes sur cette route où Jean-Pierre avait développé une nouvelle façon de pédaler: assis de travers sur sa selle, le coude droit soulevé pour permettre au vent de le traverser...un peu.
"La meilleure résistance au vent, c'est de pas lui résister", comme le disait Gustave Eiffel en construisant sa tour. Un bon principe à appliquer ici car il VENTE.
Elles ont de la résistance ces jolies graminées...
Encore du sable et un petit bâtiment bien isolé. Qui vit ici? Personne! Selon Jean-Pierre ce serait plutôt un lieu de marquage des troupeaux.
Ah! Un troupeau, justement!
Encore un sommet!
Et autre troupeau
que le Cow-boy (sans l'uniforme...) et son chien conduisent.
Une image en blanc et ...gris.
Et soudain, dans ce désert: 2 soucoupes volantes! On connaît la prédilection des Ovnis pour les espaces désertiques, non?
Bienvenue à Milford!
C'est ici que Jean-Pierre a dormi
Et c'est avec cette porte qu'il s'est battu pour réussir à l'ouvrir. "Nous avons dû nous mettre à deux pour l'arracher tant le vent la gardait fermée".
Dommage! C'est fermé! Nous aurions bien aimé goûter cette "shave ice" trésor populaire ici. En fait, il s'agit des fameux "snow cones" de notre enfance.
À Milford, les parterres sont ornés d'immenses blocs de pierre de toutes les couleurs. Celle-ci, toute blanche est bien impressionnante.
Il n'y a pas de place pour dormir ici. Le terrain offert par le Club Lyonsholidayparks nous semble bien éloigné de tout et surtout des toilettes. Or, notre expérience en fait un élément essentiel pour notre santé. Nous quittons donc pour l'étape suivante: Cedar City, même si cela représente encore une bonne heure de route et bien des montées.
À preuve, ce beau sommet. Jean-Pierre mettra un peu moins de 3 heures pour arriver à Cedar City.
Nous? J'ai oublié de noter...20 minutes, peut-être?
Alors qu'à Montréal, nous pestons contre les feux de circulation, ici, nous les apprécions davantage car ils sont signe de services, les services que l'on trouve dans des villes: épicerie, bureau de poste, hébergement.
Nous sommes à Cedar City! 1 heure plus tard que prévu. Nous devons reculer d'1 heure ( sommes-nous dans les Maritimes????),
Un sympathique "robot". (?!) nous souhaite la bienvenue. Est-il de mèche avec la géante matinale qui nous a salués à Ely?
Salut,
RépondreEffacerC'est vraiment spécial de voir tous ces chemins empruntés sur le vélo. Mais cette fois-ci le vélo est devant le RT sur les photos! J'ai aimé voir plusieurs choses: le portail de panaches, la tour de pierres, la boutique electrolux mais surtout votre petites escapades dans le sentier, je vous envie.
Bonne continuité.
Julien