samedi 7 juin 2014

2014/06/07 Samedi

Zion  National Park jour 5


Sur les traces de Friscomtl 2013
1 étape: 
De Cedar City, UT à Panguitch, UT (26/05)


C'est aujourd'hui que nous quittons Zion et reprenons les traces de Friscomtl
Hier soir, nous avons tout bien vérifié: la première navette prend le départ à 6h  et la salle à manger ouvre à 6h30.

Nous voici donc d'attaque pour notre dernier matin. Nous marchons vite, vite vers le "Visitor Centre"
Zut! Nous venons tout juste de rater la navette. Il nous faudra attendre la suivante. À cette heure-ci, les passagers sont surtout des gens partant pour les randonnées "tremendous" qui demandent plus de temps et de jambes. Ce sont surtout des jeunes...mais pas seulement.
 

Nous terminons un bon déjeuner en face d'un magnifique paysage.

C'est que nous nous sommes offerts le Zion Lodge!

Jean-Pierre prend la pose

devant ce paysage de rêve. Après 4 jours, nous n'arrivons toujours pas à nommer les "peaks", sauf les patriarches qui sont plus faciles à reconnaître, du fait qu'ils sont 3, justement.

Retour au camping, vidange des réservoirs et nous reprenons la route, cette fois pour quitter ce magnifique parc où notre RT était si bien au milieu de toute cette nature.


Nous reprenons la route. Nous repassons le tunnel, 

en ressortons entre deux géants.

Encore un de ces rochers de "Navajo sandstone" formé de millions de grains de sable rouge compressé pendant des millions d'années au point d'en devenir pierre.

Puis, nous traversons ce second tunnel, plus petit et accessible aux cyclistes.

Ici, nous avons vraiment le sentiment de quitter Zion et ses couleurs. Ici, même l'asphalte est rouge de ce sandstone local.

Voyez qui vient nous saluer! Sans eux, notre visite n'aurait pas été complète.

Adieu (ou au revoir?) Zion!

Nous revoici sur les traces de friscomtl.


 
En début de parcours, nous faisons la route que Jean-Pierre a fait avec Michel et Lorraine qui le ramenait à Cedar City, le 25 mai et nous empruntons la 14 qui rejoint Cedar City.

Je crois voir de la terre très noire récemment labourée

mais Jean-Pierre me détrompe; toutes ces mottes noires sont en fait des pierres volcaniques.

Arrivant à voir au loin, je constate en effet, que les collines sont entièrement recouvertes de ce noir.

Et voici que ce panneau nous en dit davantage.
 





Après ce lac, nous arrivons à un croisement, celui où Jean-Pierre a tourné en revenant de Cedar City, au lendemain de son jour de liberté. Comme lui, nous tournons et prenons la 148.

Jean-Pierre se rappelle la longue côté qu'il venait de descendre et reconnaît ce paysage

"Je me suis arrêté ici et j'ai pris une collation, assis sur ces pierres, avant d'entreprendre cette longue montée", se souvient-t-il. Je suggère que nous en fassions autant.

L'année dernière, c'était une orange; cette année, une banane.

Et moi? Une banane aussi...rapidement avalée car il commence à faire froid!

Nous entrons dans un autre parc national. À nouveau, nous montrons notre passe annuelle. (Cette passe que les non-résidents américains sont autorisés à acheter coûte 80$; cela représente une belle économie si on veut visiter plus de 3 ou 4 parcs nationaux. Certains coûts d'entrée sont de 3$ mais d'autres, 25$. Cette passe ne donne cependant pas accès aux "state parks" qui sont de juridiction locale.)

Jean-Pierre était passé à travers ce parc sans presque le voir, la route 148 le traverse du sud au nord. C'est donc une belle surprise pour nous deux. Les points de vue sont au bout de petites voies asphaltées. Les trésors du parc demeurent invisibles de la grande route.


Invisible aussi désormais cet hôtel qui accueillait les touristes et les gens de la place venus y déguster son fameux "Friedrich Chicken diner" quotidien. Ouvert en 1923 à la faveur de la construction du chemin de fer, l'hôtel à été démoli en 1972 lors de l'arrêt du service ferroviaire comme l'explique ce panneau d'interprétation.

Le panneau nous donne aussi le menu, nous mettant inutilement l'eau àlabouche mais nous faisant sourire quand même. 3$ pour le repas de poulet frit!

Voici la carte du parc. Nous prenons la 148 jusqu'au croisement avec la 143 que nous emprunterons ensuite.

Premier arrêt. Ah! Il y a eu un changement de vêtement!

C'est que ce n'est pas très chaud!

Mais Jean-Pierre fait le brave devant le froid...ce qui est plutôt rare car il est habituellement le plus frileux de nous deux.

Froid? Il y a même de la neige!

Second arrêt.

Non mais, quel paysage!


Au fait! Voici ce que nous voyons.

Ce paysage sous nos pieds nous fait penser au Grand Canyon; on dirait que l'on y retrouve le même léger flou que lorsque nous l'avons vu pour la toute première fois.

Ici, on nomme "breaks", ces crevasses. D'où le nom du parc qui associe ces formations (2 000 pieds plus profondes qu'à Bryce) aux arbres qu'on trouve en grande quantité. Or, le panneau d'interprétation précise qu'il s'agit là d'une erreur d'identification, les arbres étant plutôt des "juniper trees". Les teintes de rouge proviennent des minéraux de fer et de manganèse présents.

Un sentier nous invite à voir les fameux "Bristelcone Pine" qui ne pousse qu'à ces grandes altitudes mais, nous déclinons cette fois.

Le parc est depuis peu ouvert l'hiver et un ranger y est sur place pour les sportifs.

Un message bien clair pour les motoneigistes.

Un dernier regard et nous repartons.

Un peu plus loin, ce panneau nous interpelle. Il est tant de manger qqc. 

Jean-Pierre passe la commande 

et voit, à côté du menu affiché, ce panneau qui me semble destiné

Il vente très fort et il fait froid, cela n'empêche pas les oiseaux-mouches de venir luncher chez la mère grand.



Nous voici à nouveau sur la route.

Cette fois, ce sont des moutons que nous rencontrons.

Puis, nous arrivons enfin à Panguitch et Jean-Pierre retrouve son motel

Qui a subi une cure de beauté, dit-il. La brique a été repeinte et des papillons ornent maintenant la façade.

Juste en face, il y a un terrain de camping qui fait de très bons prix. Nous nous y installons.

La propriétaire astucieuse ouvre au public la buanderie de son camping. À voir le va-et-vient, c'est une excellente idée. Elle a aussi transformé en boîte à fleurs, une ancienne laveuse à tordeur comme j'avais au début de mon mariage. Mais, je n'avais jamais une telle laveuse avec deux cuves...Astucieux, ça! On pouvait rincer dans la deuxième cuve plutôt que dans une cuve transportée à côté.

Comme nous sommes au centre-ville, nous partons à pied faire une petite virée. Je veux aller voir de mes propres yeux une photo que les abonnés au blogue de Jean-Pierre de l'an dernier se rappelleront sans doute avoir vue aussi.  La voici avec son photographe.

Il s'agit d'un monument rendant hommage aux 7 pionniers mormons qui ont sauvé leur communauté de la famine en allant chercher des vivres dans une autre communauté. Ils ont réussi leur exploit en se  déplaçant sur la neige en marchant sur les courtepointes qu'ils avaient dans leur bagage. C!est ce que raconte le panneau qui l'accompagne. On peut entendre cette histoire sur www.quiltwalk.com 

La sculpture est magnifiquement réalisée; chaque carré de courtepointe est gravé de motifs différents


Cela se passait en 1864. Depuis maintenant plusieurs années (je n'ai pu trouver depuis quand) une association locale rappelle cet événement historique en tenant un festival. Dommage! Ce sera la semaine prochaine!


Nous avons été contents de voir cette vraie courtepointe à un coin de rue. 

Nous avons été encore plus étonnés en en retrouvant à tous les coins de rue!


Deux de mes passions réunies: courtepointe et crême glacée. Avec une pensée pour notre ami Paul-Émile.

Encore un peu plus, Paul-Émile?

Même John Wayne, LE cow-boy des cow-boys s'intėresse au festival.

Au secours! Jean-Pierre veut m'emprisonner parce que je dis des bêtises. Je me désole que de si beaux ouvrages qui ont nécessité tant d'heures de travail soient ainsi livrés aux intempéries. "Il ne pleut jamais, ici", me dit-il. Oups! Je n'y avais pas pensé,



La ville est presque déserte aujourd'hui. Il semble que presque tout est fermé le samedi! Pourtant, la communauté semble bien dynamique. Outre le "quiltwalk festival", il y a un festival des montgolfières. Tandis que les décorations que l'on trouve sur la "Main" démontrent la créativité des commerçants et leur intérét pour l'histoire comme cette réplique de stalle ancienne à côté d'un magasin.

Er ces photos de personnages historiques sur un mur. Des bandits notoires, cependant.

Une bien jolie ville où alternent les commerces actifs avec leurs surprises et les moribonds avec leurs vitrines recouvertes de papier brun.

Un restaurateur plein de ressources offre un tout nouveau genre de menu. Sans doute, a-t-il une grande collection de vidéos et absolument aucun souci à voir les clients s'incruster plusieurs heures...

Les passionnés de patrimoine et les collectionneurs en tout genre ont vraiment leur place à Panguitch!
Elle est belle cette Mustang? Je pense que mon amie Lise qui n'a jamais eu que des Mustangs aimerait bien celle-ci. Je l'ai photographiée pour elle.

Allez, Jean-Pierre! On s'en va dormir. Demain est un autre jour et une autre étape-souvenir nous attend.

2 commentaires:

  1. Pouvez-vous m'en ramener un (à 3 boules disons...)????

    Clins d'oeil !!!

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  2. Toutes ces images nous rappellent la virée qu'on a faite l'an dernier avec Jean-Pierre: les mêmes arrêts, la même yourte et le même froid! Ces sites sont toujours aussi beaux. Vous y retournrez c'est sûr! Nous sommes à Las Vegas en ce moment (il a fait 107°F aujourd'hui) et nous les verrons à partir de demain pour les prochains jours. Bonne continuation.

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