Zion National Park, UT, jour 2
Sur les traces de Friscomtl 2013
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Après un lever très matinal et le déjeuner offert par le Motel, nous partons pour Zion, espérant cette fois, trouver au moins une place de stationnement dans le parc. Sinon, nous avons appris que nous pouvons stationner dans le village avant le parc et prendre une navette qui nous amène au parc.
Notre journée d'hier aura non seulement servi à me faire voir le parc (Jean-Pierre l'avait vu avec Lorraine et Michel) mais aussi à nous familiariser avec les lieux et le mode de fonctionnement.
Nous arrivons au village de Spingdale.
Dans ce village, on trouve, outre de jolies résidences, tous les services destinés aux touristes : boutiques, restaurants, hébergement, épiceries, etc. La navette gratuite fait une dizaine d'arrêts devant les principaux hôtels, toute la journée et dessert ainsi le parc et ses visiteurs...exilés.
Nous arrivons au parc un peu après 8h. Fiou! Nous trouvons une place dans le stationnement. En fait, il y a beaucoup de places libres ce matin. Cela nous encourage à tenter notre chance. Nous abandonnons cette place et partons faire la tournée du camping Sud qui fonctionne selon la formule, Premier arrivé. Premier servi.
Bingo! Nous trouvons un site. Nous nous empressons de remplir le formulaire et de payer notre écot pour 2 jours (18$ par jour!).
Nous sommes logés au 51, à proximité des toilettes (pas de douches ici) et du Centre du visiteur où il y a un arrêt pour les deux navettes: celle du parc et celle du village de Springdale. Quelle chance!
Nous nous installons. C'est vite fait quand il n'y a ni électricité ni eau à brancher!
Notre site est merveilleusement ensoleillé! C'est le temps de donner sa chance à notre parasol menacé de ne plus faire partie de nos voyages car il n'a encore jamais servi. C'est une grande première pour lui.
À peine installés, déjà la visite s'amène... En fait, ils sont trois, un mâle et deux femelles, des ados...qui circulent partout, broutant les petites fleurs jaunes. Aucunement farouches, ils se promènent autour de nous, sans façon et sans crainte. On les entend venir, piétinant les feuilles et la gravel, sans s'inquiéter de se faire remarquer.
Avec cette place au camping et pour 2 jours, nous avons vraiment le sentiment d'avoir gagné le gros lot et surtout d'avoir maintenant tout notre temps. Nous prenons donc les choses un peu lentement, Surtout que nous sommes, étrangement tous deux plutôt fatigués. C'est d'autant plus étonnant que le lit au motel était très confortable. Nous avons tous deux très mal dormi. Peut-être avons-nous regardé trop la télé? Il faut dire que nous n'avions pas regardé le petit écran depuis notre départ de Montréal, le 5 mars...
Après un vote unanime, nous partons en éclaireurs (ou en paresseux) faire le tour du parc en navette.
Nous avons en mains, le journal du parc qui présente toutes les randonnées avec leurs niveaux de difficulté, leurs attraits, durées, dénivellations, etc.
Tous les points d'attente sont judicieusement recouverts d'un toit. Nous pouvons attendre à l'ombre.
Les navettes du parc arrivent aux 10-15 minutes et sont doubles. Ce système de navette est en place depuis 2010. Une partie du parc est réservée aux navettes et aux détenteurs de permis, comme par exemple, les gens qui logent au Zion Lodge qui peuvent se rendre à leur hôtel dans leur propre véhicule. Ce système protège le parc d'autant plus que les autobus fonctionnent au propane. Ici l'écologie est au premier plan: le journal est imprimé sur du papier recyclé à l'encre de soya. Il y a des bacs de recyclage partout.
Revenons à notre navette. Le toit est percé de fenêtres autant pour la ventilation que pour permettre d'observer le paysage.
Les fenêtres sont suffisamment grandes (et propres) pour nous permettre de prendre des photos.
Ça y est! Nous sommes maintenant prêts! Nous pouvons commencer notre propre exploration.
Nous commençons par une courte randonnée d'une heure ("short but steep) qui commence à proximité du "Visitor Centre".
Nous sommes très excités à l'idée de trouver des traces des peuples ayant vécu ici, il y a quelques centaines, voire milliers d'années.
La montée est effectivement raide et un peu difficile sous ce soleil ardent (il fait 100F)
et nous sommes bien contents d'arriver au panneau d'informations. Nous cherchons cependant en vain, les traces promises. Sans doute, sommes-nous deux mal voyants...
Mais ce que nous ne pouvons pas ne pas voir, c'est ce stationnement de navettes...à nos pieds.
Nos efforts sont tout de même récompensés par le plaisir d'approcher ces hautes falaises et celui de faire une amusante rencontre. Ce petit lézard mal dissimulé avec ses rayures oranges s'immobilise soudain devant nous. Puis, il se déplace rapidement pour nous échapper...mais il court toujours dans le sentier juste devant nous. En fait, il nous précède bien malgré lui. Quand il s'arrête pour nous chercher du regard, il semble toujours faire un saut en nous voyant encore là! Amusant!
Pour nous consoler un peu, nous décidons de poursuivre ailleurs, mais toujours sans trop nous fatiguer. Nous allons donc au point de départ de la navette qui va en ville. Remarquez le souci d'harmonisation avec l'environnement. Les bancs sont de pierre, locale sans doute.
C'est également ici que l'on trouve l'épicerie-magasin général, un pub, un marchand de vélo et loueur d'équipement de toutes sortes.
Il y a même une sculpture destinée aux amoureux qui y installent de petits cadenas sans clef, symboles de leur amour éternel, tout comme à Paris. Les enfants, eux, s'amusent à y grimper...
En nous promenant au village, nous avons le plaisir de retrouver des mobiles semblables à ceux que nous avons vus à Sedona. Avec les vents que connaissent ces régions, cela n'a rien de surprenant. Nous aimerions en rapporter mais nous ne disposons pas de beaucoup d'espace.
Pas de place non plus, pour ces merveilleux blocs de glace, fabriqués de toutes pièces.
De retour au camping, Jean-Pierre sort le BBQ. Nous nous préparons pour notre premier souper à Zion. Youppi!!!
"Quand je suis venu l'an dernier et que j'ai vu ce terrain de camping, je me disais que tous ces campeurs avaient bien de la chance. Je rêvais d'y venir à mon tour et m'y voici" me dit Jean-Pierre.
Eh bien, ce sera très bientôt notre tout premier dodo dans ce paradis.
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