Fairfield,
Après quelques vaines visites de camping, nous nous sommes arrêtés hier soir à Fairfield. Nous ne savons pas ce qu'il y a à faire ici mais le camping nous plaît. Nous choisissons un terrain et nous installons pour souper. Le soir venu, nous réalisons pourquoi ce site était vacant...nous sommes juste dessous un lampadaire (petit quand même). J'en suis quitte pour dormir avec un masque, Jean-Pierre lui, dit que fermer les yeux lui suffit.
Mais nous dormons bien, le camping est très calme. Au matin, ce sont des hennissements, beuglements ou braiements (je ne me souviens plus) qui nous réveillent...Un ou des ânes font la loi dans le terrain d'à côté. Cela nous change des trains que nous avons l'habitude d'entendre...
Aujourd'hui nous n'avons pas vraiment de programme. Le propriétaire du terrain de camping fait une proposition à Jean-Pierre.
Mais pour le moment, faisons ensemble, une brève tournée de ce camping.
Un wagon sert de bâtiment pour les toilettes.
Une salle de bain 10/10 selon les critères de ma belle-sœur Lorraine!
Critères:
intimité (Parfaite, salle de toilette et de douche intégrée et privée)
dimensions de la douche: très grande et même avec des sièges intégrés
coût: gratuite et sans minuterie
propreté: impeccable.
Résultat: 10/10
Et voici où nous allons. La manufacture Jelly Belly.
Le Hall d'Accueil où flottent Jelly Belly et montgolfières
Les friandises ont été rendues célèbres grâce à Ronald Reagan. Avant même d'être président, celui-ci mangeait des Jelly beans (ordinaires) pour tenter d'arrêter de fumer. Le coup de génie a été de lui faire goûter les petites et brillantes Jelly Bellies et de lui en fournir ensuite chaque semaine...il semble que le bonbon était partout présent durant sa campagne à la présidence dans les années 1980. Par la suite le bonbon était sur la table lors de toutes les réunions et jusque à bord de Air Force 1.
Un hommage bien mérité que ce portrait du président en Jelly Bellies.
La reconnaissez-vous?
Et ceux-ci?
Une belle photo pour notre petite-fille, Milla Rose qui aime tant Minnie!
À qui le petit (!) bedon bien rond? À Diane! Ah! Les vacances
!
L'entreprise en est à sa 5e génération de confiseurs mais c'est vraiment le lancement de cette nouvelle gelly beans, petite et brillante en 1976 qui l'a mené à une reconnaissance internationale.
La visite nous apprend qu'il faut près de 20 jours pour compléter la fabrication des petites fèves et quelque 4 mois pour développer une nouvelle saveur. D'ailleurs, il ne se passe pas une journée sans que l'on reçoive des suggestions de la part des consommateurs. Il y a maintenant 50 saveurs de Jelly Belly que l'on nous propose d'ailleurs de mélanger pour obtenir par exemple, une tartelette aux cerises (2 fèves au cerise, 1 au popcorn-délicieux et 1 pomme au caramel. On nous remet un petit livre de recettes publiés en une vingtaine de langues...Avez-vous l'eau à la bouche?
Nouvelle étape de la journée: une petite introduction vers la deuxième partie de notre voyage. Nous pénétrons, un peu prématurément, dans l'univers de Friscomtl.
SACRAMENTO.
Le fameux Tower Bridge que Jean-Pierre nous a fait découvrir l'été dernier. Il était ici le 12 mai 2013.
Et une photo de Jean-Pierre qu'il ne pouvait pas faire lors de son dernier passage...faute d'accompagnateur(trice) photographe...
Old Sacramento décoré pour le Mémorial Day dans qqs jours.
Le grand homme songe....mais à quoi?
À toi, la parole, JP.
"Ça fait déjà un an. C'était tôt le matin. Et j'ai roulé sur ces planches. Ce fut vraiment tout une équipée que je referais si j'en avais encore le temps. Mais il me faut passer à autre chose."
Et passe, modeste et anonyme devant ces cyclistes...amateurs.
Pause goûter, mais surtout pas pause-santé.
Le poney express. Sacramento était la destination finale des fiers cavaliers partis de Saint-Louis apporter le courrier aux bâteaux de l'ouest.
J'ai-tu l'air maîtresse d'école?
Puis, nous traversons le fameux pont...
Pour le moment, nous prenons le chemin du retour vers chez Danièle et Matthew, à Palo Alto.
Sur le chemin du retour, nous revenons au temps présent et à notre univers connu avec un petit peu de magasinage chez Ikéa! Nous ne manquons pas d'aller y prendre un café. Surprise! Le café est gratuit! Juste comme ça, pour nous faire plaisir me dit la caissière. Super!
C'est là que je prends connaissance d'un courriel; "Où êtes-vous? Que faites-vous ?", me demande une amie.
"En ce moment-même, nous prenons un café chez Ikéa. Banal non? Pas tant que ça, car enfin, nous sommes à Sacramento!!!"
Allez, on s'en va. À bientôt!!!!
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