lundi 7 avril 2014

2014/03/14. Vendredi. Soleil, 20C.


Journée formidable qui commence par une grave décision : après Nashville, nous n’irons pas à Memphis mais commencerons tout de suite la Natchez Trace Parkway. Enfin! Des vacances de plein-air…demain.
En am : visite d’une plantation, Belle Mead et de tous ses bâtiments dont la première résidence des propriétaires acquise en 1802. Ce qui est formidable c’est que malgré que le tout ait été vendu en 1930, tout le mobilier dispersé a été retrouvé et remis en place. Nous visitons donc une résidence entièrement meublée de ses propres meubles.  Les plantations étaient pour la plupart entièrement autonomes, on y retrouve donc diverses petites industries ou ateliers. Mais la spécialité ici, ce sont les chevaux de course, leur reproduction et leur élevage. Le propriétaire a acquis une renommée internationale grâce à son éleveur de grand talent, un esclave noir nommé Bob Green. On nous informe que 90% des chevaux de course dans le monde remonte à un étalon qu’il a éduqué et entretenu.

Plantation Belle Meade à Nashville. Remarquez les chaises berçantes sur le balcon.



Maisons des esclaves et celle des enfants du maitre.



Première maison des propriétaires avant la construction de la grande maison donnée à Bob Green par la suite. Toute la décoration est peinte...sur les murs comme au sol.

Après la visite, détour par la boutique où nous achetons une confiture de framboises noires sans pépin (nous l’étirerons jusqu’au 3 avril) puis pique-nique sur place. Départ vers Nashville. D. réalise que la plantation est du côté ouest de la ville, nous pourrions donc faire un tout petit crochet et aller voir le fameux Parthenon de Nashville au Centennial Park. Merci GPS et merci JP qui dit toujours « oui » aux suggestions (bonnes idées!!!) de Diane, même à la dernière minute.


Surprise! Ce bâtiment a été construit pour une exposition internationale, Le parc était couvert de bâtiments destinés à la démolition mais celui-ci a été conservé car les gens s’y sont attachés. Nashville était alors surnommé « l’Athènes des USA » compte tenu du grand intérêt de la population pour l’éducation. Ce Parthénon étant une réplique fidèle quoique en bois du Parthenon d’Athènes, la population a choisi de le conserver et de le rendre permanent. On y présente des expositions et on tient des événements dans ce parc. Nous achetons le catalogue pour en savoir plus.



Visitons rapidement le Gulch (en auto), un quartier en pleine revitalisation et gentrification.
 Revenons à notre stationnement, visite du Tennessee State museum (in extremis) : exposition sur l’esclavagisme. Ce qui nous permet de constater que l'esclavagisme ici n’avait absolument rien de comparable à ce que nous avons vécu chez-nous. Ici, l’esclavagisme était non seulement une réalité économique mais faisait aussi partie de la vie quotidienne.  Ainsi, on relate qu’en 1833, un vendeur d’esclaves en a fait parader dans les rues pour en mousser la vente quelque 150 dont une bonne centaine enchaînés par le cou, deux à deux. Le mot esclave était remplacé par le mot « Negro ». Je comprends mieux que les Noirs rejettent le terme maintenant. (Nous apprendrons plus tard, que les esclaves constituaient un réel capital à l’équivalent de l’argent sonnant pour le propriétaire).
Je fais un tour par la salle des Quilts (courtepointe). Les plus anciennes datent de 1860 et ce sont celles qui comportent le plus de détails fins.

Retour au centre-ville. Ici, les tours à bureaux partagent les mêmes rues que les bars, saloons, bâtiments historiques.

Achat de nos bottes. (on achète 1 paire, on en donne 2!!!Quelle aubaine! JP en achète 1 et Diane en a 2 tout à fait gratuitement!). Malgré qqs gouttes de pluie, nous les chaussons immédiatement pour aller manger au Wild Horse avant 7 h comme nous l'ont recommandé Liette et Claude. 


JP toujours sage prend du saumon et Diane, pas sage, des côtes levées accompagnées de fèves noires et piquantes. Nous partageons une entrée : pickles panés, green fried tomatoes, etc. Le tout arrosé de bonne bière locale. Retour au camping vers 21 h45. Aurions voulu, veiller plus tard mais sommes crevés.

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