lundi 7 avril 2014

2014/03/22. Samedi. Soleil.


Tempête de neige sur Montréal et je sue à grosses gouttes (je ne sais pas si je m’habituerai à cette chaleur où Jean-Pierre se délecte).
(Le bâtiment appartient-il vraiment à Fred Pellerin?)






Surprise! 7h45, devant le Café des Amis, une longue queue s’étire. On attend l’ouverture à 8h. Certains sont partis de chez eux à 5h. Pourrons-nous tous entrer? La salle que nous sommes venus voir hier soir, nous semble petite lorsque nous voyons tous les instruments de musique qu'on y fait pénétrer. Fiou! Nous y sommes! Cover charge de 5$ par personne. Nous prenons place en nous faisant tout petits. Nous sommes 8 à cette table et ne connaissons personne. Des gens rencontrés hier (ils sont de Sainte-Dorothée) nous font dos. Ambiance sympathique. Toutes sortes de gens. Je mange enfin du crawfish (crevettes), une omelette avec étouffée de crawfish et des grits avec andouille (une épice) et Jean-Pierre choisit des œufs bénédictine sur du boudin qui n’est pas du boudin mais plutôt de la chair à saucisses.








Promenade dans la ville, visite du cimetière (sépultures hors terre), et de l’église où se déroulent des funérailles. Un autre café où il y a aussi de la musique. 



Assise au parc, en face du bayou Teche  je rédige le cahier de bord avant de faire les plans pour les jours à venir. Selon une légende indienne locale, le bayou emprunte les sinuosités d’un grand serpent tué par eux. Une pierre gravée reprend ce dessin.



Décidons de prendre qqs jours de repos dans un state park. En route vers le Fausse Pointe State park, nous visitons le site Longfellow, une plantation créole où on raconte le mode de vie cajun. 


Cabane d'un cajun  et  


maison d'été du propriétaire créole de la plantation.


Un peu paradoxale comme le signale la guide bilingue. Intrigués par le français (étonnant) des textes de l’exposition, nous découvrons l'explication sur un petit panneau : « Exposition bilingue, en français de la Louisiane et en anglais d’Amérique ».

Arrivés au State Park, une surprise nous attend : « Seigneur, il n’y a plus de place! » !!???. Nous avions oublié que nous sommes en pleine fin de semaine…Sans doute, nos mines déconfites étaient-elles très expressives, on nous trouve un petit coin… Comme le veut la chanson, « On n’a pas choisi, mais on a eu le plus beau! ». Mais c’est vrai que c’est plein! Des familles complètes, des enfants partout, à bicyclettes, à pied, en planches à roulettes. Des feux de camps partout, etc. Bref! Une ambiance de tous les diables. Formidable! « HI! » à qui mieux mieux.

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