lundi 7 avril 2014

2014/03/25. Mardi. Soleil.


Bonne fête, Pierre-Antoine!
1ère chose, ce matin. >Envoyer un message à notre bébé qui a 35 ans aujourd’hui!
2: très gros déjeuner en vue de notre départ : pommes de terre (oups! Elles ont gelé dans le frigo…ça ira quand même.), jambon et 2 œufs chacun (il faut faire le vide afin de pouvoir refaire le plein à l’épicerie).
  • Astuce du jour : Quand on achète des œufs à la douzaine (trop chers, 6 à la fois) et que notre contenant n’en contient que 6, il s’agit d’en cuire aussitôt 6 à la coque et de les conserver pour des lunchs rapides; les 6 autres attendront dans leurs alvéoles respectives ;-).
3: encore une brassée de lavage (c’est toujours gratuit!), du blanc cette fois. Bravo! Ma magnifique et très chère chemise blanche de chez Tilley sèche très vite, madame la duchesse.
Jean-Pierre ;-( ( toujours à la recherche du RT parfait) décide que nous passerons par St-Martinville pour aller au Ace acheter du bon Duck Tape. Diane ;-), Youppi! Je rêvais d’y aller!



Le presbytère dont les fameux drapeaux sont absents. Dommage!






Au Ace, je dis à la dame que je voudrais revenir un mois en Louisiane. « Viens me voir, je t’arrangerai ça! » (traduction libre de la rédaction). C’est que les gens sont si sympathiques! Exemple : Nous sommes sur la rue principale, devant l’église Saint-Martin de Tours (oui, comme à Laval) et lisons, par curiosité, le menu d’un restaurant. Une passante s’arrête et nous indique un autre resto où vont « the locals ». Sous son regard bienveillant qui nous suit, nous prenons la route indiquée. Nous n’avons pas faim…(remember le bon gros déjeuner pris au camping)  « nous ne ferons qu’ouvrir la porte et regarder à l’intérieur!, dis-je. Malheureuse! Nous voici happés à l’intérieur par un charmant sourire, bientôt devant une tasse de soupe : corn and crab pour Diane et gumbo pour Jean-Pierre. Délicieux! Nous poussons la gourmandise jusqu’à partager le meilleur pouding au pain de ma vie….tendre avec une sauce au caramel au beurre et au rhum. (J’en rêve depuis). Je le dis à la serveuse qui en avise le chef.





Visite de divers lieux dans le village dont le chêne d’Évangéline où une plaque à proximité nous apprend que Henry W. Longfellow (1807-1882) a enseigné à une jeune de la place à l’Université Harvard ( Émile Édouard, 1824-1914 qui sera plus tard juge) et que ce sont ses récits à lui du sort des Acadiens et de leur arrivée ici en 1765 qui auraient inspiré le poète originaire de la Nouvelle-Angleterre. C'est la publication de ce poème et le fait qu'il soit étudié dans les écoles qui a attiré l'attention sur l'histoire des Acadiens et amorcé plusieurs changements dont un regain de fierté dans la population cajun. Lors du Grand Dérangement, un certain nombre d'Acadiens ont été transférés en France (après qqs péripéties) avant que les Espagnols acceptent de les accueillir dans les bayous de la Louisiane afin d'y augmenter la population catholique. 





Dans une boutique (ancien opéra) , on me parle en français, j’achète une bien amusante carte pour Danièle (style BD et lettre de campeur).

Visite de New Iberia : achat au marché local : œufs et gelée de fraises puis, grosse épicerie (100$). Ciel! Où mettre tout cela? Ville est trilingue.
Les plaques odonymiques sont trilingues...et le théâtre (cinéma) rappelle l'héroïne locale. 

Finissons la journée et raversons la Nouvelle-Orléans et le long pont du lac Pontchartrain. Dommage le ciel est gris. Il nous faut près de 30 minutes pour traverser le pont de 27 millles. Arrivés camping  au nord du lac Pontchartain tard, souper froid et pour dessert : facetime avec Paul-Émile et Luce. Très très beau moment…assombri par les perspectives électorales. Couillard en hausse, Marois en baisse.

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